La relation à l'espace


La relation des êtres humains à l’espace a été étudiée par M. Balint qui, dans Les voies de la régression (1959), expose deux modalités de relation à l’espace des êtres humains, à savoir la philobatie (1) et l’ocnophilie (2) .
Pour le philobate , la maîtrise passe par une mise à distance, c’est un sujet qui va préférer les espaces larges et privilégie son sens de la vue.L’apparition d’un objet est perçue comme un danger, la distance et la perception visuelle sont utilisées comme un moyen de contrôle. C’est une expérience assez commune que de se placer dans un espace clos au plus loin de la porte et de s’installer en vis-à-vis de celle-ci. A l’inverse, l’ocnophile se sécurise en touchant les objets qui l’environnent, ceux-ci jouant un rôle protecteur. La proximité d’une paroi réalise ainsi une balise de sécurité que nous recherchons comme d’instinct et que nous observons aisément lorsque des individus se placent dans un espace ouvert.1 -Terme inventé par Balint à partir d’ « acrobate » qui signifie en grec « qui marche sur les extrémités » 2 -Terme forgé par Balint à partir du grec okneo qui signifie « se dérober, hésiter, se cramponner, renâcler »

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