Méditation de pleine conscience, exercice (1)


Le principe de la méditation de pleine conscience : tourner son attention vers l'instant présent, délibérément, sans jugement, sans attente et surtout sans contrôle. 

Assis, le dos droit, le menton légèrement baissé, nous mettons nos mains sur nos genoux, paumes tournées vers l'intérieur ou vers l'extérieur.

Prendre conscience du point de contact entre votre corps et la chaise, entre vos pieds et le sol, entre vos mains et vos jambes. 

À ce stade, prendre conscience implique simplement de ressentir, reconnaître ces sensations par exemple en remarquant que la pression est plus forte d'un côté que de l'autre, pour les accepter.

Libre à chacun de fermer les yeux ou au contraire de les laisser ouverts. Ainsi commence cette méditation au cours de laquelle il ne s'agit pas de ne rien faire, bien au contraire.
Au coeur de ce premier exercice : la respiration. Il n'est pas question de se forcer à respirer d'une manière ou d'une autre, mais bien de s'observer respirer, toujours sans juger, sans contrôler. Première étape : identifier le point du corps où la respiration et cette sensation de gonflement, dégonflement, est la plus facilement identifiable. Je ne cherche pas à modifier ma respiration, je prends conscience de l'inspiration, de l'air qui rentre dans mes narines, puis de l'expiration et de l'air chaud que j'expire. 

Une pensée m'assaille, mon esprit divague? Une fois que je l'ai remarqué, je retourne à ma respiration. Celle-ci s'impose alors comme une corde à laquelle se raccrocher une fois l'esprit embarqué ailleurs.

Je pratique cet exercice une première fois 5 minutes, puis à rythme régulier, un peu plus longtemps chaque fois, jusqu'à 15 minutes. L'idéal étant de pratiquer quotidiennement.

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