J'ai un problème mais je ne veux pas que l'on en parle à mes parents
QUESTION* :
J'ai 19ans. J'ai un gros problème : lorsqu'une prof a grondé un élève, ça m'a tellement stressée que j'ai pleuré. Du coup, la prof m'a dit de rester et
on a parlé. Je lui ai dit que je suis hypersensible. Elle m'a dit que j'avais un autre problème, elle a
insisté et j'ai parlé de mon autre problème, et elle m'a dit que c'est
important que j'aille voire un psychologue pour en parler.J'ai pas envie car j'ai honte et je ne veux pas parler, je luis ai donc dit que j'aime pas les psy, elle a essayé de me convaincre mais je suis têtue et elle m'a dit qu'elle en parlera à l'infirmière scolaire car elle voulait pas me laisser comme ça. Celle-ci est venue me voir et elle m'a parlé. Elle m'a dit qu'il faut que j'en parle et que c'est urgent. Je lui ai donc dit que c'est trop dur pour moi de parler car j'ai honte. Elle m'a dit qu'elle peut me mettre en contact avec la psy scolaire et qu'elle m'aiderait à parler, J'ai fini par accepter pour qu'elle me lâche mais j'ai pas envie. J'ai vraiment honte car c'est quelque chose de grave. Je voudrais savoir si je veux pas aller voir cette psy scolaire qu'est-ce que je risque, a t-on le droit de me forcer ? La psy et l'infirmière peuvent-elles informer mes parents ? J'ai vraiment peur de la suite. L'infirmière et ma prof s’inquiètent mais je ne vais pas mourir.
RÉPONSE :
Vous êtes majeure et on ne peut vous obliger à des soins que si vous êtes en
danger.
Cependant, puisque vous portez sur vos épaules un problème "grave"
qui vous handicape dans votre vie courante au point de vous mettre à pleurer en
public, il serait très utile pour vous d'être accompagnée par un professionnel
pour en sortir.
Sachez que ce qui vous semble énorme et honteux fait sans doute partie des
choses qu'un psychologue a l'habitude d'entendre. De plus, un psychologue ou un
psychiatre est tenu au secret et ne pourra pas révéler sans votre consentement
ce que vous lui direz.
Vous écrivez que vous n'allez pas mourir, mais si vous évoquez cette éventualité c'est que vous êtes en quelque sorte en mode "survie" au lieu d'être une jeune femme libre d'aller au devant de la vie qu'elle se construit.
N'attendez pas.
Vous écrivez que vous n'allez pas mourir, mais si vous évoquez cette éventualité c'est que vous êtes en quelque sorte en mode "survie" au lieu d'être une jeune femme libre d'aller au devant de la vie qu'elle se construit.
N'attendez pas.
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